Bon, là, on est pas au prime de l’été. On commence à effleurer le prime de mes idées de merde par contre.

15 août, week-end de 4 jours. 2 jours de repos, 2 jours de sortie. On en profite pour partir à Ailefroide, on y est toujours pas allés depuis le début de l’été et ça ferait tâche de même pas y passer. Seul problème : il pleut partout.

Dans ces cas là, faut rester confiants. Donc on reste confiants. ‘Fin surtout moi je crois.

Une fois arrivés sur place, après une route plus longue que prévue à cause de lambins avant le col du Lautaret (et bon, j’ai réussi un dépassement avec le bolide ce qui est franchement honorable au vu des performances de l’engin), une fois arrivés sur place donc, il pleut. Ah, mince. Qui aurait donc pu prévoir ?!

Dans ces cas là, faut rester confiants. Puis une fois qu’on est là… On va pas repartir quand même ? Après avoir réussi à squatter les toilettes du resto (les toilettes extérieurs sont complètement inondés), on est partis pour le refuge du glacier blanc.

Un peu moins de 2h plus tard, nous voilà au refuge. En plus, ça fait une bonne heure qu’il ne pleut plus ! ‘Suffisait de rester confiants. On prend le temps de s’installer et de rencontrer les parrains locaux (un gang de marmottes).

Départ à 16h pour l’aiguille Pierre Étienne. De l’alpi sous la pluie, c’est pas le truc le plus reposant mais ça se fait. Retour à 20h au refuge, et il fait encore lumineux.

Après une nuit au sec (vive le matelas et la couverture de survie sous la tente), il est temps de se préparer pour l’arête des Cinéastes, l’objectif de la sortie.

Bon, juste avant qu’on parte il s’est remis à pleuvoir. Toute cette pluie a fini par éroder notre confiance et c’est un retour bolide qui s’en est ensuivi.