Vacances anticipées dès le mercredi soir - sans compter le classique très chronophage TD de crypto (disponible ici pour les amateur.rice.s) - tout ça pour se rendre compte que la majorité des points étaient sur des extensions que je n’ai évidemment pas implémentées. Et oui, j’ai pris l’ordi dans le train de nuit et pendant le bivouac, yeepee.
Le (génialissime) plan : il y a une source sur la route non ouverte à la circulation, se ravitailler en eau là-bas et établir le bivouac pas loin sur un endroit plat.
Difficultés rencontrées lors de la mise en pratique du (très préparé) plan : la source est sèche. Si c’est une grève, j’espère que ses revendications seront entendues car elle était bien pratique en octobre. Aussi : c’est pas tout plat, la recherche du spot de bivouac est reportée à plus tard (i.e. quand ça sera un problème pressant et concret).
Pendant ce temps, on part sur l’échine du dragon. Encore une fois une très belle voie, déjà parcourue en octobre avec JG. Content car j’enchaîne L5 (6a+, beau problème en dalle), que je double avec L6 (6b).
Surmonter les difficultés. Après avoir décidé qu’un replat dans des cailloux herbeux de 2m par 3m serait le spot idéal, time to cook. Heureusement, on avait de l’eau en quantité, et pour une fois, de la semoule plutôt que des pâtes. La semoule méditerranéenne en face de la Méditerranée, c’est sympa (en vrai on ne voyait plus rien car il faisait nuit). En plus, ma frontale est (quasi) morte donc on voit vraiment plus rien.
Gros sommeil (j’ai même raté l’inspection des sangliers).
Le lendemain, Pilier du feu sacré sur le contrefort du pilon, sympa mais pas homogène du tout, nombreuses sections de marche. Ça donne envie de continuer au niveau de la sortie sur les jolies formations rocheuses. On a laissé un maillon rapide neuf au niveau du rappel de descente, celui en place avait vraiment une sale tête (rouillé).
Puis redescente pour la très belle mais très athlétique Comité d’Aide Français (CAF). Décidément le dévers c’est vraiment le mauvais côté : 2/3 secs en tête dans L2 (6a+), j’enchaîne L4 (6a+), verticale puis dalle, et une infinité de chutes dans L5 (6b), athlétique. Même Toinou a chuté dedans, c’est dire (bon ok la prise était trempée à cause de résurgences) !
Arrivés en haut, “ça sent l’embrayage” (bien vu, une voiture a subi une combustion complète sur la route).
P’tite visite de Cannes, difficile de descendre sur la plage à cause des restaus / bars. De toute façon pour voir leur dune artificielle faite à grands renforts de sacs plastiques…